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Un élève de 9ème Harmos (5ème française), nous répétait sans cesse "Je suis nul en maths". Lors d'une séance de coaching scolaire, nous lisions un énoncé de maths. Le sujet traitait des nombres et opérations, et concernait une fillette nommée Mélusine qui allait acheter quelques friandises chez l'épicier.
"Mélusine achète 2 paquets de bonbons au caramel à 3 frs pièce, 1 boite de biscuits à 6.50 frs pièce et 3 plaques de chocolats à 3.50 frs pièce.
La question était la suivante : combien l'épicier doit rendre à Mélusine si celle-ci lui donne 30 frs?"
C'est au moment de la transcription de l'énoncé par notre élève que nous avons compris ses capacités extraordinaires à comprendre les mathématiques. Nombreux élèves auraient écrit de façon linéaire les données du problème alors que notre élève a intuitivement présenté les données sous forme de tableau à deux lignes et autant de colonnes que d'articles. La première ligne présentait les articles achetés alors que la deuxième ligne,  le prix à l'unité. La troisième ligne lui est venu naturellement à l'esprit, pour totaliser le coût par catégorie d'articles présenté en colonne, et en retour de ligne, le total des achats.

Nous comprenons désormais le décalage qu'il peut y avoir chez un élève entre ses croyances dites limitantes, (exprimées par les expressions "Je suis nul en maths" ou "Je comprends rien en maths", ...) et ses réelles capacités.

Notre travail de coach scolaire consiste à faire émerger le niveau de conscience chez ces élèves par un protocole spécifique le mieux adapté et le plus réceptif chez l'élève.

Un de ces protocole est "le cercle d'excellence" qui consiste à faire prendre conscience chez l'élève de ses capacités par le biais d'une autre capacité dans lequel il excelle. 
A ces protocoles s'ajoutent le travail relationnel, basé sur la clarification des objectifs. Objectifs le plus souvent fixés à court ou moyen terme (objectifs de résultats scolaires!)