Article

Que ce soit dans l'aprentissage des maths ou du français, que cela concerne les classes d'ados en cycle d'orientation ou les classes d'enfants du primaire, ou encore les jeunes apprentis, collégiens genevois ou gymnasiens vaudois, le processus principal d'apprentissage passent par le schéma :

ECOUTE  -->  IMAGE MENTALE  --> 
VISUEL  REMEMORE  -->  ASSOCIATION

Dans cet article, nous parlerons du sens attribué aux images mentales et des incidences que cela implique dans la réussite des études des enfants et adolescents.

Le sens que l'on donne à une image est un processus naturel, faisant partie de la chaine de communication de tout être vivant.
Pour exemple si nous évoquons la couleur du ciel, accompagné d'un ton de voix calme et reposé : "que le ciel est bleu auourd'hui!", notre interlocuteur va créé du sens à cette exclamation, afin de générer un état ressource. Ce sens lui permettra de construire un grand nombre d'images mentales évoquant vacances, sortie en montagne, ou encore anticiper une journée de repos...

Ces attitudes positives appelées "Etats ressources", sont travaillées avec rigueur et attention lors des séances de coaching scolaire.

Pour générer ces états ressources en mathématiques, nous travaillons, avec nos élèves du primaire, du cycle et du collège ou gymnase, les images mentales, associées aux notions acquises.
Ces images mentales prennent alors du sens et deviennent concrètent et interactives.

Prenons un exemple : Le calcul littéral.
Cette notion de maths étudiée en 10ème Harmos est particulièrement abstraite. Les élèves ont une réelle difficulté à se représenter cette notion. La technique consiste à écrire un exemple tel que : k (a+b) = ka + kb
Le protocole d'intégration consiste à inviter l'élève à visualiser la formule comme une simple photographie (en fermant les yeux, pour renforcer l'intensité de la visualisation interne).
Mais une simple phtographie n'est pas suffisante contrairement à la technique bien connue de la mémorisation du vocabulaire lexical. Il est impératif d'associer une notion antérieure à cette nouvelle formule :
la notion sur les priorités des opérations, en donnant alors à l'élève un nouvel exemple pour "ancrer" la nouvelle notion : 3 (4 + 2) = 3.4 + 3.2 = 18
Une discussion / débat s'installe autour des acquisitions. Notre élève nous apprend que jusqu'alors les priorités des opérations nous dictait les règles des parenthèses puis le résultat des parenthèses avec le reste de l'opération.

C'est là toute la puissance de la pédagogie PNL : donner du sens à une nouvelle notion, en générant chez l'élève l'image de la nouvelle notion, associé à une acquisition antérieure intégrée.